La création d’une entreprise requiert plusieurs étapes nécessaires, dont le financement du projet. Parfois, la banque préfère ne pas prendre des risques et n’approuve pas le projet d’un entrepreneur. Sur ce, ce professionnel doit trouver d’autres alternatives pour lancer son projet. Heureusement, il existe plusieurs moyens pour obtenir des financements pour développer ses activités. Décryptage.
La collecte de fonds auprès de ses proches
Pour financer le lancement d’un projet, il est possible de se tourner vers son entourage afin d’effectuer une collecte de fonds auprès des membres de la famille, des collègues, des amis et autres connaissances. Grâce à ce capital de proximité, on peut bénéficier d’exonération ou de réductions d’impôts. Dans le cadre familial, le bénéficiaire d’un don peut ainsi obtenir jusqu’à 31 865 € sans avoir à payer de droits. Les conditions pour cette collecte de fonds sont nombreuses, à savoir :
- Le donateur est âgé de moins de 80 ans ;
- Le bénéficiaire soit son enfant, son petit-enfant ou bien son arrière-petit-enfant ;
- Le bénéficiaire est émancipé ou majeur.
Le don doit aussi faire l’objet d’un acte notarié ou d’une déclaration de don. Le bénéficiaire se trouve dans l’obligation d’en avertir son centre des Finances publiques dans un délai d’un mois. Pour plus d’informations, il est conseillé de voir finabank.info.
Les prêts d’honneur, une solution de financement pour un jeune dirigeant
Le prêt d’honneur est recommandé à ceux qui sont à la recherche d’un financement pour créer ou reprendre une entreprise. Cette solution est également conseillée aux jeunes dirigeants de Start-up. L’avantage principal de ce prêt est qu’il ne requiert aucune garantie ni de caution personnelle. Aussi, ce financement est généralement à taux zéro et peut être inscrit en fonds propres. Son montant peut s’élever jusqu’à 90 000 € pour les projets les plus remarquables.
Le microcrédit, une solution aux porteurs de projet
Le microcrédit représente une autre méthode de financement pour des personnes ayant des difficultés d’accès aux emprunts bancaires. Ce système accompagne surtout la création, la reprise ou la consolidation d’une entreprise. L’objectif est de permettre aux porteurs de projet de dévoiler ou de pérenniser leur propre activité.
Outre le prêt, le microcrédit s’accompagne d’un suivi des bénéficiaires. Cela dit, ils profiteront d’une assistance dans les démarches administratives, à la maîtrise des coûts ainsi qu’au développement commercial. Cette alternative financière est en général proposée par des acteurs associatifs, comme l’Adie, afin de pouvoir bénéficier d’un montant pouvant aller jusqu’à 20 000 €.
